Arrêtons le massacre

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Elus locaux

  1. En quoi êtes-vous concernés ?

    Plus de 2 accidents corporels sur 3, près d'un blessé grave sur 2 et nettement plus d'un tué sur 4 le sont en milieu urbain. C'est-à-dire sur des territoires où vous, maires, disposez de larges prérogatives d'action pour qu'il n'en soit pas ainsi.

    Comment faire pour endiguer un fléau qui préoccupe de plus en plus vos concitoyens ? Ceux-ci refusent un danger qui les guette sans cesse, eux et leur famille, dans leur cadre de vie quotidien. Comme vous, ils savent, en outre, que les drames de la circulation ne sont en aucune manière fatals. Voilà pourquoi ils attendent de vous que tout soit mis en œuvre pour le maîtriser.

  2. Que pouvez-vous faire pour réduire le nombre et la gravité des accidents de la route dans votre commune ?
    1. Des aménagements simples pour protéger les usagers les plus vulnérables.
      Parmi les outils de sécurité routière à votre disposition, l'aménagement de la voirie et de ses abords occupe une place privilégiée. Des aménagements faciles à réaliser existent, à condition de respecter une méthode désormais bien "balisée", toute action au service de la modération de la vitesse en ville constitue par exemple un fort gisement d'amélioration de la sécurité. D'autres réalisations en faveur de la sécurité des piétons et des cyclistes peuvent aussi constituer des pistes efficaces que vous devez explorer. Enfin, des solutions plus globales, au premier rang desquelles les zones 30, injustement délaissées à tort en France, méritent d'être développées.

      Télécharger un article sur "Les aménagements en ville"

      Télécharger un article sur "Les Zones 30"

    2. Le respect de la loi : les nouveaux pouvoirs de police du maire
      Le maire peut faire usage de son pouvoir de police pour agir sur la circulation à l'intérieur de la commune. Les moyens les plus répandus et les plus anciens sont la réglementation de la circulation et du stationnement. Par ailleurs, depuis la loi sur les polices municipales, du 15 avril 1999, les possibilités d'intervention des agents de police municipale ont été accrues. Ils peuvent désormais constater les infractions aux arrêtés municipaux directement par procès-verbal, alors qu'ils devaient auparavant transmettre un rapport. En outre, en tant qu'agents de police judiciaires adjoints, ils peuvent effectuer des contrôles de vitesse. Cette compétence, comme la surveillance de la circulation du stationnement et de la mise en fourrière des véhicules, est définie dans le cadre d'une convention de coordination signée avec le préfet (art.10 et 11 décret n°2000-275 du 24 mars 2000).

      Télécharger un article sur "Le pouvoir de police du maire"

    3. La sensibilisation de la population par des campagnes de communication
      Moins coûteuses que les actions sur les infrastructures, les campagnes d'information et de sensibilisation peuvent, elles aussi, être efficaces surtout si elles sont menées localement. Pour les réussir, il est néanmoins nécessaire que vous mettiez tous les atouts de votre côté.

      Télécharger un article sur "Comment bâtir une campagne de communication"

    4. L'éducation des enfants :
      Pourquoi une éducation routière des enfants et des jeunes ? Parce qu'il serait inconcevable de ne rien tenter contre l'insécurité qui menace les enfants dans la rue, par exemple en se rendant à l'école. Il y aussi un défi lancé à la société dans son ensemble : former des usagers de l'espace public, dont les futurs conducteurs, doués d'un comportement raisonnable.

      Or, les élus disposent de possibilités d'agir en ce domaine qu'ils ne mesurent pas toujours. Les chercheurs ont bien montré combien le poids donné aux facteurs psychologiques et sociaux qui influencent le comportement est trop faible dans tous les systèmes de formation des usagers de la route. Ils déplorent, pour ne citer que ce seul exemple, que les apprentis conducteurs n'apprennent pas à se faire une idée réaliste de leurs propres capacités. Une aptitude à l'auto-évaluation certes difficile à acquérir dans le cadre habituel de l'auto-école ! Mais un objectif qui apparaît, en revanche, plus réaliste si on envisage de l'atteindre à travers un continuum d'éducation entamé dès le plus jeune âge ?

      Votre rôle d'élu - et aussi votre responsabilité morale - se situe par conséquent là : contribuer par des moyens adéquats comme par exemple des centres d'éducation routière à ce qu'une éducation routière de qualité puisse exister dans les écoles de vos communes.

      Télécharger un article sur "Un exemple dans le Bas-Rhin"

      Télécharger un article "Pour une éducation routière efficace"

    5. Réduire la sinistralité de la flotte municipale
      Pas une commune sans véhicules. Et, dès que l'on monte un tant soit peu dans l'échelle de taille des collectivités locales, c'est un petit parc voire une véritable flotte d'engins très divers dont vous, élus, êtes à la tête. Les métiers exercés par leurs utilisateur s se comptent par dizaines : voirie, parcs et jardins, propreté, transports collectifs, etc. Souvent dans des conditions difficiles au regard de la sécurité. Sillonnant les rues à longueur de jour les agents de la voirie, par exemple, sont doublement exposés au risque : à bord de leur véhicule puis lorsqu'ils en descendent pour opérer au milieu du trafic.

      Pourtant, des plans de prévention spécifiques existent. De mieux en mieux connus dans le monde des entreprises, ils demeurent encore largement ignorés de celui des collectivités locales. Les "préventeurs" qui les mettent en place sont formels : les résultats à en attendre sont quasi-garantis, pour peu que l'on respecte des conditions simples de mise en œuvre. Des réductions d'accidents de l'ordre de 20 % - et, parfois beaucoup plus - dès la première année sont courantes.

      Alors, ne négligez pas ce facteur de risque. Une action dans ce sens sert, bien sûr, la sécurité du personnel de votre commune. Elle profite, de surcroît, à la sécurité routière dans son ensemble. Votre initiative ne pouvant manquer d'être connue à l'extérieur, elle servira à coup sûr, d'exemple à suivre sur le territoire de votre collectivité locale.

      Télécharger un article sur le cas de La ville de Digne

    6. À qui s'adresser

  3. Que pouvez-vous faire pour relayer la campagne "Arrêtons le massacre" pendant la semaine de la sécurité sur la route ?
Au-delà des actions que vous pouvez mener à long terme pour réduire le risque routier dans votre commune, il vous est possible de relayer très aisément la campagne de notre Collectif.

  1. En rédigeant un article dans votre journal municipal.
    Toutes les communes disposent aujourd'hui d'un bulletin municipal. Aussi, il vous sera facile de relayer la campagne " Arrêtons le massacre " en écrivant un article pour sensibiliser les habitants de votre commune aux accidents de la route et pour insister sur la responsabilité de chaque conducteur.

    Le Collectif a préparé un article libre de droits, utilisez-le.

    Téléchargez l'article libre de droits.

  2. En imprimant l'image de l'autocollant "Arrêtons le massacre"


    Tout au long de l'année 2000, cet autocollant, placé sur la vitre arrière des véhicules, a concrétisé l'engagement des conducteurs à mieux se comporter sur la route. 

  3. En imprimant l'affiche "Arrêtons le massacre"


    Cliquez sur l'affiche pour la voir en grand format


    Le Collectif a conçu une affiche pour sensibiliser le grand public aux conséquences dramatiques des accidents de la route. Cette affiche n'est^plus disponible au format 40x60, mais vous pouvez toujours l'imprimer afin de l'afficher.

  1. Vous aviez participé à la Grande Cause 2000, vous pouviez retourner le questionnaire à télécharger avant le 15 novembre 2000 .

 

    Collectif Grande Cause 2000 pour la sécurité sur la route
6, avenue Hoche 75008 Paris